jeudi 20 mars 2014

Billy

Premier livre de l'année (oui je sais je suis hyper en retard sur mes chroniques) et assez bonne surprise. C'est une super jolie histoire d'amour entre des gens un peu cassé parla vie et la société qui s'élèvent vraiment l'un l'autre pour devenir plus heureux.
Mais avec Anna Gavalda c'est toujours la même chose : le faible et le plus fort se rencontre, le plus fort aide le faible à se sentir mieux dans sa peau alors le faible va mieux et se rend compte à son tour que le plus fort n'est en réalité pas si fort que ça et l'aide donc à se sentir mieux lui aussi. fin.
Mais Billie est raconté autrement. En fait Billie raconte autrement l'histoire de leur vie et de tout ce qu'ils ont vécu ensemble ou séparement  et c'est hyper chouette. Elle ne se laisse pas faire, elle est sauvage et elle ne supporte pas qu'on tape sur les faibles. Il est faible, homo, gentils, il lui dit toujours des trucs qui la rende plus heureuse et ils s'aiment plus fort que deux personnes qui baisent ensemble ne s'aimeront jamais.
Alors j'avais pensé à faire tout un passage sur "ouais mais franchement est-ce qu'il avais besoin d'être homo pour qu'ils puissent être amis ?" et je me suis dis que ce n'étais pas vraiment nécessaire mais si tu veux qu'on en discute manifeste toi, c'est cool. (ou le pouvoir du non article : écrire sur tout ce qu'on aurait pu dire et puis en fait non. Je suis au top !)


"Est-ce qu'il existait des grandes marées pour les galaxies comme pour les océans ou est-ce que c'était juste pour moi ? Un big up de la voie lactée ? UNe immense rave de fées Clochette venues me saupoudrer un max de poussière d'or sur la tête pour m'aider à recharger les batteries ?"



First book I read this year (yeah, I know that I am a bit late on my posts) a quite a nice surprise. It is a really cute love story between two people who have been a bit broken by life and society and elevate each other to become happier.
But the thing with Anna Gavalda, it's that it is always the same plot structure : the weak one and the strong one meet, the strong one helps the weak one to become stronger so the weak one who is now strong feels better and realizes that the strong one is in reality not that strong and helps him to feel better. So everybody feels better. The end.
But Billie is told differently. Actually Billie herself tells their story differently : their life and everything they went through, together or not. He is the weak one, he is gay, nice, he always tells her stuff that make her feel good about herself and they love each other way more than certain person who have sex will ever love each other.
So I thought about adding a part on "yeeaah but honestly did he really had to be gay to make the friendship story sound realistic ?" and then I thought that it wasn't really necessary but if you want to talk about it, shout out that's cool. (or the power of the non article : writing about everything I could have written but didn't in the end. I'm on fire !)




La côte 400

La petite claque pour finir 2013 en beauté. Très court, ce livre se lit d'une traite et retourne les cerveaux. C'est un monologue qui commence en laissant ce personnage très guindé se présenter et se dévoilé au fur et à mesure qu'elle parle. Elle est vivante, elle pourrait exister parce qu'elle réveille de vraies sentiments humains et des petites phrases qu'on rêverait d'avoir écrit nous-même.

A little slap right in your face to finished 2013 rather well. This book is very short and reads very quickly in one sitting. This is a monologue that starts letting a really uptight lady introduce herself and start revealing more and more about who she really is. She is alive, you feel like she is real as she describes true human feelings so well with little sentences that you wish you could have written.



"La culture n'est pas un plaisir. La culture, c'est un effort permanent de l'être pour échapper à sa vile condition de primate sous-civilisé."


Une nouvelle fois, c'est un livre pour lequel je vous demanderai simplement de me faire confiance. Ce n'est pas très long et peut-être que comme ça le sujet c'est pas franchement ton délire mais c'est trop chouette. Tu te plonges dedans et tu ne peux plus le lâcher, tu ne lis plus tu l'écoutes parler, cette petite bibliothécaire. Tu ne te rends plus comptes des phrases, des pages que tu tournes. C'est une écriture qui véhicule de l'humain, c'est très étrange et c'est une vrai grosse claque qui fait du bien et qui redonne un peu foi en l'humanité.

One more time, I'm going to ask to to trust me for this book. It is a rather quick read and maybe the world of books and library is not really your thing but honestly, it is worth it. You just dive into it and you can't let go until you finish it. You don't read anymore, you listen to this little librarian. You are not turning pages anymore. These words and sentences just spread human and it is quite weird but it's a "nice suckerpunch" that makes you believe in humanity again.

mercredi 19 mars 2014

La liste de mes envies

Je ne sais absolument pas pourquoi j'avais envie de détester ce livre en l'ouvrant mais les faits se sont imposés à moi : c'est très bien écrit, l'histoire est chouette et je l'ai lu assez vite ce qui prouve que je me suis quand même un minimum investi dedans.

I have no idea why but I really wanted to hate this book before opening it but it just didn't happen like that : it is very well written, the story is quite cool, and I read it quickly enough to prove that I enjoyed it, at least a little.





"Etre riche, c'est voir tout ce qui est laid puisqu'on a l'arrogance de penser qu'on peut changer les choses. Qu'il suffit de payer pour ça."



Par contre j'ai eu un gros problème avec la vision des femmes et plus particulièrement l'attache permanente aux hommes : comme si pour vivre heureuse, on ne pouvait absolument pas vivre seule. Même les jumelles du salon de coiffure qui sont très indépendantes ne parlent que de leurs relations passées et des futures fantasmées.
Les femmes cherchent les hommes pour l'affection et les hommes cherchent les femmes pour se trouver une sorte de femme de ménage gratos. Alors c'est peut-être un peu dur ce que je dis là mais il y a franchement des passages où je m'arrachais les cheveux en espérant que la situation change.
Je suis dans cette position délicate où je comprends la démarche de l'auteur mais je trouve que c'est mal fait : il a voulu mettre cette femme en avant et la laisser s'épanouir en se laissant vivre mais en même temps il l'a rend trop fragile comme si elle n'était pas capable de faire par elle-même et c'est surtout ça qui me dérange. Je suis aussi très consciente du fait que c'est article n'est pas du tout clair mais je crois que je ne peux pas mieux faire, merci cerveau !

However, I had quite a big problem with the way the author see the women and particularly their dedication to men and the fact that they are nothing without them : as if to be happy you can't be on your own as a woman. Even the twin sisters that own the hair salon and who are quite independent can't stop talking about their past, future and fantasized relationship.
 Women are looking for men because they need affection and men look for women because they can have an housekeeper for free. So maybe I'm going a bit too far here, but honestly, there were some bits of the book when I was just banging my head on the wall to make this character change.
I'm in this weird place where I understand why the author chose to write his character this way but I don't think it is done well enough : he wanted to put this woman in the front a let her find herself and choose for herself but at the same time, he makes her very weak as if she wasn't able to do thing on her own and I reckon that it is what bothers me as well as the fact that this article is not clear at all, thank you brain !

Paper Town - John Green

John Green est un auteur que j'aime bien. Malheureusement, et pas de bol pour moi, j'ai commencé par lire ces deux meilleurs livres. J'avais quand même acheté Paper Town parce qu'on en parlait pas non plus comme d'une bouse et je trouvais ça rigolo de lire ça au moment de Noël, où je rentrais chez moi quand le livre parle d'une fille qui veut à tout pris s'enfuir de chez elle.

John Green is an author that I like. Unfortunately for me I've discovered him through his two best books. I bought Paper Town  because it wasn't reviewed as a bad one and I thought it was funny to read that around Christmas when I was going back home while the book deals with a girl that wants to run away from her life.



"This girl who was an idea that I loved"



Je n'en attendais pas beaucoup, mais ça ne m'a pas empêché d'être un peu déçu. J'avoue avoir espérer la bonne surprise et malheureusement, elle n'est pas venu.
Les personnages sont caricaturaux et pas vraiment sympathiques. J'ai cherché pendant un bon moment ce qui pouvais aveugler à ce point ce p'tit gars chez cette nana qui veut passer pour une meuf cool et "trop différente tu vois" mais au final elle est juste comme les autres voir pire. L'adolescence n'est un moment facile pour personne alors qu'elle arrête un peu son cinéma.

Par contre, il y a 2 aspects du bouquin que j'ai bien aimé mais qui malheureusement ne sont pas assez développés et c'est bien dommage.
D'abord, c'est le sentiment de vouloir changer les gens pour qu'ils nous ressemblent. Alors que c'est tellement mieux qu'on ne soit pas tous les mêmes et qu'on puisse avoir des amis qui sont différents de nous. Et puis aussi l'idée de courir après quelque chose pendant trop longtemps, tellement longtemps qu'on ne se souvient plus très bien après quoi on court, alors on commence à le fantasmer. Et au final, quand on le retrouve, on est un peu déçu.
Evidemment, la plume de l'auteur rattrape aussi un peu. John Green a beaucoup d'humour et arrive encore à se souvenir de petit truc qu'on vit quand on est jeune et qui nous marque.
Cependant le bouquin ne fera jamais parti de mes préférés, c'est dommage.


I wasn't expecting much from it but it didn't prevent me from being disappointed. To be honest I was expecting a good surprise but it didn't come.
The characters are stereotypical and not really sympathetic. I have really tried to understand for a really long time how this little dude could be blinded by this girl who tries way too hard to be and feels like she is "sooooooo different" but is, in the end, even worse than the people she criticizes. Being a teenager is not easy for anyone so stop being a fucking drama queen for crying out loud !

However, they are 2 ideas in the book that I liked but unfortunately they weren't developed enough for my satisfaction which is a shame.
First, this feeling we can't prevent to sometimes wish we could make people a bit more like ourselves. Even though it is so much better that everyone in different in this crazy world and that we can have friend that we can learn from. And also the fact that sometimes we run after people (not literally I mean) for so long that we kind of forgot what we are looking for and start living in the fantasy. And in the end, when we find them we're a bit disappointed by reality.
Of course John Green's writing style is always the same, simple but his sense for the details that we live when we're young and we still have a nostalgic feeling for now.
However, even with all this, this one is definitely not one of my favorites.